Comprendre le deuil et ses étapes

Le deuil lors d'un décès
Le deuil est un processus normal, mais profondément bouleversant. Quand on perd une personne qu’on aime, on peut vivre un tourbillon d’émotions : tristesse, colère, culpabilité, confusion, fatigue. Comprendre le processus de deuil et les étapes du deuil permet souvent de mettre des mots sur ce qu’on ressent, et de réaliser qu’on n’est pas « anormal » parce qu’on réagit différemment des autres.

Introduction au deuil

Services funéraires Azur vous accompagne dans le deuil

On entend souvent parler des cinq étapes du deuil : le déni, la colère, le marchandage, la dépression et l’acceptation. Ce modèle, popularisé par la psychiatre Elisabeth Kübler-Ross, donne un langage simple pour décrire ce que plusieurs personnes vivent pendant leur travail de deuil. Il ne s’agit pas d’une recette magique, ni d’un ordre à respecter; chaque personne peut passer d’une étape à l’autre, revenir en arrière ou en sauter certaines.

Au Québec, le gouvernement rappelle d’ailleurs que le processus de deuil est non linéaire, unique à chaque individu, et qu’il se vit à son propre rythme, selon l’histoire de vie, la relation avec le défunt et le réseau de soutien. L’important n’est pas de « performer le deuil », mais de vivre son deuil de façon la plus saine possible, avec du soutien au besoin.

Les cinq étapes du deuil : un cadre pour comprendre

Même si le modèle n’explique pas tout, les 5 étapes du deuil restent un outil connu pour mieux comprendre ce qui se passe à l’intérieur de soi. Voici un résumé, adapté à la réalité des familles d’ici.

Étape 1 : le déni

Le déni est souvent la première réaction. La nouvelle du décès semble irréelle : « Ça ne se peut pas », « Ils doivent se tromper ». Le cerveau se protège du choc en refusant, au moins en partie, la réalité. Pendant cette phase, la personne endeuillée peut fonctionner « sur le pilote automatique », se concentrer sur les démarches pratiques ou éviter de parler du décès.

Ce mécanisme de défense est normal et souvent temporaire. Il donne un peu de temps pour encaisser le choc avant de plonger dans des émotions plus lourdes. Dans le processus de deuil, le déni n’est pas un signe de faiblesse; c’est une façon humaine de survivre aux premières heures et aux premiers jours.

Étape 2 : la colère

Quand le déni commence à s’estomper, la colère peut prendre beaucoup de place. Elle peut être dirigée contre soi-même, contre les médecins, contre la vie, contre Dieu, contre le défunt qui « est parti », ou même contre des proches. On peut trouver la situation profondément injuste, se répéter « Pourquoi lui? Pourquoi nous? ».

Cette colère fait partie des étapes du deuil. Elle peut être éprouvante pour l’entourage, mais elle est souvent l’expression de la douleur et de l’impuissance. Il est important de pouvoir la nommer, l’exprimer dans un cadre sécuritaire : en parlant à quelqu’un de confiance, en écrivant, en bougeant, ou en se faisant accompagner par un professionnel.

Étape 3 : le marchandage

Le marchandage est une étape plus intérieure. On revisite les événements en se disant « Si seulement j’avais fait ceci… », « Si on avait consulté plus tôt… ». On peut aussi entretenir des pensées du type « Si je change ceci dans ma vie, la douleur sera moins forte ». Le processus de deuil passe souvent par ces « et si… ».

Même si cela semble futile, le marchandage aide parfois à retrouver un minimum de contrôle dans une situation qui en manque. Il permet aussi de donner une voix aux regrets, fréquents dans le deuil, surtout si la relation était complexe ou si le décès a été soudain.

Étape 4 : la dépression

À un moment donné, la réalité de la perte s’impose : la personne ne reviendra pas. C’est souvent là que surgit la tristesse profonde, qu’on associe à la « dépression du deuil ». On peut se sentir vidé, sans énergie, sans intérêt pour ce qui faisait partie de notre vie avant. Les nuits peuvent être difficiles, les larmes fréquentes, le sentiment de solitude très présent.

Dans le travail de deuil, cette étape n’est pas un échec. Elle indique plutôt que l’esprit commence à intégrer la réalité de la perte. Pleurer, parler, se retirer temporairement de certains engagements, chercher de l’aide : tout cela peut faire partie d’un deuil normal. Par contre, si le désespoir dure très longtemps, ou si des idées suicidaires apparaissent, il est important de consulter rapidement.

Étape 5 : l’acceptation

L’acceptation ne signifie pas qu’on cesse de souffrir ou qu’on oublie la personne décédée. Elle veut plutôt dire qu’on commence à s’ajuster à une vie où cette personne n’est plus physiquement présente. Les souvenirs deviennent un peu moins douloureux, on est capable de parler du défunt avec moins de larmes, et petit à petit, on recommence à faire des projets.

Dans cette étape du processus de deuil, on trouve souvent de nouveaux rituels pour garder un lien symbolique avec la personne décédée : visite au cimetière ou au columbarium, photos, gestes symboliques à certains moments de l’année, etc. L’amour demeure, mais le rapport à la perte se transforme.

Un modèle parmi d’autres pour vivre son deuil

Les cinq étapes du deuil ne sont pas une loi. D’autres modèles parlent plutôt de phases du deuil (choc, désorganisation, réorganisation) ou de travail de deuil. Peu importe le modèle, l’idée centrale demeure : le deuil est un processus vivant, qui demande du temps, du soutien et beaucoup de douceur envers soi-même.

Si, en plus de la peine, vous devez gérer les aspects pratiques (funérailles, budget, démarches), nos autres articles peuvent vous aider, notamment
Aide financière : 2 500 $ disponible lors d’un décès au Québec
et
Que faire après un décès? Démarches et procédures.
Ils complètent bien ce texte sur les étapes du deuil en couvrant la partie plus administrative et financière.

Le deuil lors d'un décès

Comment prendre soin de soi pendant le deuil?

Comprendre les étapes du deuil est une chose; réussir à traverser le quotidien quand on est en deuil en est une autre. Le processus de deuil touche le corps, le cœur et l’esprit. Il est donc essentiel de prendre soin de soi pendant cette période, même si on n’en a pas toujours l’énergie ou l’envie.

Voici des pistes concrètes pour mieux vivre son deuil. Vous n’avez pas à tout faire; l’idée est plutôt de choisir ce qui vous parle le plus et de vous donner la permission de prioriser votre bien-être.

1. Ne pas rester seul avec sa peine

  • Dresser une liste de personnes de confiance (amis, famille, collègues, intervenants) et oser leur demander du soutien.
  • Nommer vos besoins : parfois, ce n’est pas d’en parler longuement, mais juste de ne pas être seul, ou de recevoir de l’aide pour les tâches du quotidien.
  • Éviter l’isolement total : même si la solitude peut faire du bien par moments, rester complètement coupé des autres peut prolonger ou compliquer le deuil.

Il n’y a aucune honte à dire « Je n’y arrive pas seul » ou « J’ai besoin d’aide pour passer au travers de ces étapes du deuil ». Chercher du soutien est un signe de courage, pas de faiblesse.

2. Rester en contact avec la vie

  • Aller marcher dans la nature : le mouvement, la lumière naturelle et l’air frais peuvent calmer l’anxiété et aider à apaiser l’esprit.
  • S’entourer d’êtres vivants : plantes, animaux, présence d’autres humains; ce simple contact peut rappeler que la vie continue, même si elle est différente.
  • Faire un peu de sport, à son rythme : une courte marche, quelques étirements ou un sport doux peuvent aider à libérer les tensions accumulées.

Ces gestes ne remplacent pas la peine, mais ils soutiennent le corps pendant le processus de deuil, ce qui a un impact direct sur la façon dont on traverse les émotions.

3. Prendre soin de son corps et de sa routine

  • Prendre un bain chaud, se reposer dès que possible, s’accorder des moments de pause.
  • Maintenir une routine minimale : se lever, se laver, manger quelque chose, sortir un peu. Le but n’est pas d’être « productif », mais de garder un fil conducteur.
  • Bien s’alimenter : même si l’appétit n’est pas au rendez-vous, essayer de manger un peu et de rester hydraté.
  • Réduire au minimum les grandes décisions : pendant certaines phases du deuil, le jugement peut être brouillé. Si possible, reporter les décisions majeures (vente de maison, changements radicaux de vie) à plus tard.

Le travail de deuil demande de l’énergie. Prendre soin de son corps, c’est se donner des outils pour traverser les étapes du deuil sans s’épuiser complètement.

4. Trouver des façons d’exprimer ce qu’on vit

  • Écrire son vécu dans un journal personnel : mettre des mots sur ses pensées, ses regrets, sa colère et sa tristesse peut apporter un grand soulagement.
  • S’exprimer par les arts : dessin, musique, cinéma, bricolage, photo… créer permet parfois de dire ce que les mots ne peuvent pas expliquer.
  • Aller en massothérapie ou recevoir des soins de détente, si le budget le permet, pour relâcher les tensions physiques accumulées.

Le deuil n’est pas seulement une réalité mentale. Il se manifeste aussi par des tensions dans le corps, de l’insomnie, de la fatigue. Trouver des canaux d’expression pour ces émotions aide à éviter que tout reste coincé à l’intérieur.

5. Se permettre de vivre toutes les émotions… et aussi des moments de douceur

  • Participer à un groupe de soutien ou de croissance pour rencontrer d’autres personnes endeuillées, partager et se sentir moins seul.
  • Partager l’expérience avec quelqu’un qui a vécu une perte similaire : être compris sans avoir à tout expliquer en détail peut faire un bien immense.
  • Se donner le droit d’être souffrant : il est normal d’avoir des journées très difficiles, des rechutes, des moments de colère ou de fatigue extrême.
  • Se donner le droit de vivre des moments agréables : rire, apprécier un bon repas, une sortie, un film. Ces moments ne sont pas un manque de respect envers la personne décédée; ils font partie du processus de guérison du deuil.

Ressources du Gouvernement du Québec pour mieux vivre son deuil

Si vous sentez que les émotions débordent ou que les étapes du deuil deviennent trop lourdes à porter, il existe des ressources publiques pour vous aider. Le Gouvernement du Québec met à la disposition des citoyens des informations et des services pour mieux vivre son deuil et demander de l’aide au besoin.

Vous pouvez notamment consulter :

Ces pages présentent des conseils, des ressources téléphoniques et des services psychosociaux pour les personnes endeuillées, partout au Québec. En cas de grande détresse, n’hésitez jamais à contacter Info-Social 811 ou les services d’urgence.

Vivre un deuil

Les facteurs qui influencent le processus de deuil

On parle souvent des étapes du deuil, mais on oublie parfois que chaque personne vit cette épreuve à sa manière. Deux individus qui perdent un proche dans des circonstances semblables ne réagiront pas forcément de la même façon. Le cheminement émotionnel est influencé par plusieurs éléments.

Parmi les facteurs qui peuvent moduler cette traversée, on retrouve notamment :

  • La relation avec la personne décédée : plus le lien était profond (conjoint, enfant, parent, ami très proche), plus l’absence se fait sentir. Les relations compliquées ou ambivalentes peuvent aussi rendre l’adaptation plus difficile, avec davantage de regrets ou de colère.
  • Les circonstances de la perte : un décès soudain, violent ou perçu comme injuste amplifie souvent le choc et la révolte. À l’inverse, une longue maladie laisse parfois place à une forme de « pré-deuil » avant le départ.
  • Le soutien social : être entouré, écouté et compris fait une énorme différence. Se sentir isolé ou incompris peut au contraire compliquer le cheminement émotionnel.
  • Les croyances culturelles et spirituelles : pour plusieurs, la foi, les rituels et les traditions donnent du sens à ce qui arrive et offrent des repères dans cette période de bouleversement.
  • L’histoire personnelle : des pertes antérieures, des traumatismes non réglés ou des difficultés de santé mentale peuvent rendre cette étape de vie plus fragile.

Reconnaître ces facteurs ne sert pas à se juger, mais à comprendre pourquoi certaines personnes semblent « rebondir » plus vite que d’autres. Chacun avance à son rythme, avec son bagage, ses ressources et ses limites.

Le rôle du soutien pour la personne endeuillée

Personne n’est obligé de traverser cette épreuve en solo. Le soutien des proches, des groupes et, au besoin, de professionnels peut transformer la façon dont on vit les différentes phases de l’adaptation à une perte.

Être présent pour quelqu’un qui a perdu un être cher

Si vous accompagnez une personne endeuillée, vous n’avez pas besoin d’avoir « les bons mots ». L’important, c’est surtout :

  • d’offrir une écoute réelle, sans minimiser la peine;
  • d’éviter les clichés du genre « Tu vas t’en remettre » ou « Il faut tourner la page »;
  • d’aider de façon concrète : préparer un repas, garder les enfants, offrir un lift à un rendez-vous, etc.;
  • de respecter le rythme de la personne : certaines ont besoin de parler, d’autres de silence et de petites présences discrètes.

Parfois, dire simplement « Je suis là, je ne sais pas quoi dire, mais je reste avec toi dans ce que tu vis » vaut mille phrases toutes faites.

Groupes de soutien et ressources spécialisées

Les groupes de soutien sont souvent d’un grand secours. On y rencontre d’autres personnes qui vivent une perte importante, on se sent moins seul et on découvre des outils concrets pour continuer d’avancer.

Un peu partout au Québec, des organismes communautaires, des CISSS et des CIUSSS offrent :

  • des groupes de partage pour personnes endeuillées;
  • des rencontres individuelles;
  • des lignes d’écoute pour parler à quelqu’un rapidement;
  • des ateliers ou conférences sur l’adaptation après un décès.

Pour trouver des ressources près de chez vous, vous pouvez parler à un médecin, à un intervenant de votre CLSC ou consulter les répertoires d’organismes communautaires de votre région. Le site du Gouvernement du Québec propose aussi des informations utiles dans ses pages sur mieux vivre un deuil et demander de l’aide pour traverser cette période.

Apprivoiser les émotions qui remontent

Après une perte importante, les émotions peuvent changer d’une journée à l’autre : tristesse, colère, soulagement, culpabilité, vide, nostalgie… plutôt que d’essayer de tout contrôler, il est souvent plus aidant de reconnaître ce qui se passe à l’intérieur et de se donner le droit de ressentir.

Quelques pistes pour apprivoiser ces montagnes russes émotionnelles :

  • Exprimer ce qu’on vit : parler à quelqu’un de confiance, écrire dans un journal, dessiner, prier, consulter un professionnel… chacun son langage.
  • Créer des petits rituels : allumer une chandelle, visiter un lieu significatif, écrire une lettre à la personne disparue, organiser une rencontre souvenir avec la famille.
  • Prendre soin de sa santé : alimentation, sommeil, activité physique douce, suivi médical au besoin. Le corps et le cœur sont étroitement liés.
  • Rester un minimum en lien avec les autres : même si on se sent « lourd » ou fatigué socialement, garder quelques points d’ancrage autour de soi aide énormément.

Mythes et réalités autour de cette période

Plusieurs idées reçues circulent et peuvent rendre cette traversée encore plus difficile. En voici quelques-unes, avec une mise au point.

  • Mythe : « Il faut suivre un ordre précis d’étapes. »
    Réalité : chaque personne avance à son rythme. On peut revenir en arrière, stagn er un moment, puis reprendre. Les modèles servent de repères, pas de règlements.
  • Mythe : « Le temps finit par tout régler. »
    Réalité : le temps peut apaiser, mais la guérison demande souvent un travail intérieur, du soutien et parfois de l’aide professionnelle.
  • Mythe : « Il faut rester fort et ne pas pleurer. »
    Réalité : pleurer, se sentir vulnérable, demander de l’aide, tout ça fait partie d’une réaction saine après une perte importante.
  • Mythe : « Si je vais mieux, c’est que j’oublie. »
    Réalité : retrouver un peu de paix ne veut pas dire effacer la personne. Le lien se transforme, mais la mémoire demeure.

Quand aller chercher de l’aide professionnelle?

Il n’y a pas de bon ou de mauvais moment pour consulter. Vous pouvez demander de l’aide dès que vous sentez que la situation devient trop lourde à porter seul, qu’elle vous empêche de fonctionner ou que la détresse augmente.

Certains signaux à prendre au sérieux :

  • impression de stagner sans aucun soulagement, même avec le temps;
  • culpabilité écrasante ou auto-accusations constantes;
  • consommation abusive d’alcool ou de drogues pour « ne plus sentir »;
  • idées suicidaires ou perte totale d’espoir;
  • isolement presque complet et incapacité à reprendre une routine de base.

Dans ces cas-là, il est important de parler à un médecin, un psychologue, un travailleur social, un intervenant en santé mentale ou un organisme spécialisé. L’objectif n’est pas de faire disparaître la peine, mais de vous aider à retrouver un certain équilibre et un peu de lumière dans ce que vous traversez.

Et si, en parallèle, vous devez aussi gérer l’organisation des funérailles, le budget ou des démarches administratives, notre équipe peut vous accompagner concrètement. Vous pouvez consulter :

Notre rôle, chez Services funéraires Azur, c’est de vous simplifier la partie logistique et financière, pour que vous puissiez concentrer votre énergie sur l’essentiel : traverser cette période à votre façon, entouré des bonnes personnes.

Conclusion

Naviguer à travers le processus de deuil est un voyage personnel et complexe, mais il est essentiel de reconnaître que chaque émotion ressentie est valide et fait partie de la guérison. Les étapes du deuil, bien que décrites comme linéaires, sont en réalité interconnectées et peuvent être vécues de manière non linéaire.

Le soutien des proches, la gestion des émotions et la création de nouveaux rituels sont des éléments cruciaux pour avancer. En comprenant les différentes étapes et en s’armant de compassion pour soi-même et pour les autres, il est possible de traverser cette période de douleur et de trouver un chemin vers l’acceptation et la paix. La mémoire des êtres chers peut ainsi continuer à vivre en nous, nous offrant force et réconfort tout au long de notre parcours de vie.

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